Pages
▼
السبت، 29 ديسمبر 2012
L’Affaire Sheraton Rafik Abdessalem vs Olfa Riahi
Rafik Abdessalem Bouchleka est depuis un an, jour pour jour, à la tête de la diplomatie tunisienne. Nommé ministre des affaires étrangères le 24 décembre 2011 par le gouvernement Hamadi Jebali, il a été, depuis son ascension, au cœur de nombreuses polémiques. En fait, celui que l’on s’amuse à appeler désormais en coulisses « le nouveau Sakhr Matri », en référence au gendre du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, devrait cette ascension à sa seule alliance à Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste au pouvoir, le parti Ennahdha. Epoux de la très controversée Soumaya Ghannouchi, fille du leader islamiste historique, sa nomination a été le premier cas flagrant de népotisme de l’après révolution.
Pourtant, les dirigeants du parti au pouvoir ainsi que ses militants n’ont cessé de défendre le gendre du chef, lui inventant mille et unes qualités et vantant ses compétences et ses aptitudes intrinsèques. Des compétences qui tarderont néanmoins à apparaître au grand public puisque le ministre-gendre trébuche à presque chaque apparition publique, renforçant les arguments de ses détracteurs et légitimant de sérieux questionnements sur les critères qui ont fait son ascension (à lire Tunisie : Le Ministère des Affaires Etrangères : « Chasse gardée » de Rafik Abdessalem »). Des questionnements d’autant plus sérieux que les présomptions qui pèsent contre lui sont appuyées aujourd’hui par des documents.
Ce papier est le résultat de deux mois d’investigation. Une investigation qui révélera plusieurs affaires qui justifient aujourd’hui l’ouverture d’une enquête officielle urgente. Aujourd’hui, les présomptions qui pèsent contre le ministre tunisien des affaires étrangères ne reposent plus uniquement sur de simples bruits de couloir mais sur des preuves tangibles que vous découvrirez tout au long de cet article et de ceux qui suivront. La première affaire, à l’origine de l’enquête, que l’on baptisera « Affaire Sheraton », rassemble, de toute vraisemblance, à la fois tous les ingrédients d’une affaire de moeurs et ceux d’une affaire de malversation.
Acte premier : L’Affaire Sheraton
Des goûts de luxe
L’hôtel Sheraton Tunis se situe à l’Avenue de la Ligue Arabe soit à quelques mètres du ministère des affaires étrangères. Rafik Abdessalem semble apprécier la proximité du luxueux établissement de son lieu de travail. Il semble également être un habitué d’hôtels de cette envergure. C’est du moins ce que suggèrent deux des 3 factures émises par l’hôtel à ma disposition et qui mentionnent son numéro SPG : 52076147086.
lire l'article original sur le blog de olfa riahi
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق
اضف تعليقك.. واترك بصمتك